FCO Besnoitiose Schmallenberg 
MHE

FCO Fièvre catarrhale ovine

La Fièvre Catarrhale Ovine (FCO), encore appelée fièvre catarrhale du mouton ou maladie de la langue bleue (« bluetongue ») est une maladie virale des ruminants transmise par des moucherons du genre Culicoïdes (arbovirose).

Cette maladie est strictement animale et n’a aucune incidence sur la qualité des denrées. 27 sérotypes différents ont été identifiés jusqu’à présent et le pouvoir pathogène du virus varie considérablement d’une souche à l’autre. Certains sérotypes peuvent engendrer des retards de croissance chez les animaux malades, la mort de certains animaux et des avortements chez les femelles infectées, tandis que d’autres sérotypes ne présentent aucune pathogénicité. La mesure de lutte la plus efficace connue à ce jour est la vaccination.

La FCO est une maladie répertoriée dans la liste des maladies du Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) doit à ce titre faire l’objet d’une déclaration obligatoire auprès de l’OIE. Son apparition sur un territoire entraîne des restrictions commerciales sévères qui concernent les animaux des espèces sensibles à la maladie (ovins, bovins, caprins principalement) et leur semence, ovules et embryons.

Situation en France métropolitaine

Depuis septembre 2015, la France fait face à un nouvel épisode de FCO sérotype 8. Les circonstances épidémiologiques et réglementaires sont différentes de l’épisode de 2008. Aussi, en novembre 2017, le sérotype 4 de la FCO est pour la première fois découvert sur le territoire français.

L’impact clinique sur les animaux et les foyers déclarés restent limités.

Aujourd’hui, l’ensemble du territoire francais est placé en zone réglementée vis-à-vis de la FCO sérotype 4 et 8, impactant sur les conditions d’exportation des ruminants.

Signes cliniques

Les symptômes sont très variables d’un animal à l’autre, particulièrement en matière d’incidence sur la reproduction.

  • Abattement et amaigrissement rapide,
  • Jetage nasal, larmoiement, œdème, salivation,
  • Apparition de symptômes simultanément sur plusieurs animaux au sein d’un même lot.
  • La nature et la fréquence des troubles de la reproduction observés dépendent du stade physiologique auquel avait pu survenir l’infection : avortements, mises-bas prématurées, mauvaises préparations à la mise-bas, mortinatalité, malformations sur les nouveau-nés, anoestrus, infertilité des mâles, …

 

Source : Plateforme ESA | PLATEFORME ESA (plateforme-esa.fr)

 

En cas de suspicion

La FCO est un danger sanitaire de catégorie 1. L ‘observation de signes cliniques évocateurs de FCO constitue une suspicion clinique qui doit être immédiatement notifiée à la DDPP.

Vaccination

Au cours de ces épisodes, la vaccination est fortement recommandée mais non obligatoire, sauf pour les animaux à destination de l’export (sortie de zone réglementée).

La vaccination volontaire peut être réalisée par l’éleveur lui-même.

Pour les animaux destinés à l’export, la vaccination doit en revanche être certifiée par le vétérinaire donc réalisée par lui-même (acte payant à la charge de l’éleveur).

L’état avait mis à disposition gratuitement les doses de vaccins F.C.O. pour les deux sérotypes 4 et 8. Ces doses vaccinales gratuites sont aujourd’hui épuisées, reste celles des laboratoire privés, donc payantes. La procédure de commande des vaccins est désormais la procédure habituelle pour tous les médicaments  vétérinaires : le vétérinaire praticien passe commande à sa centrale d’achat vétérinaire.

Exportation

Contactez la DDPP de votre département pour connaitre les conditions exactes d’export des animaux.

 

Source : Plateforme ESA