La maladieStatut non IPIContrôle des risques

Contrôle des risques

Maîtriser les risques à l’introduction

▶ Objectif = ne pas acheter de bovins porteurs du virus

  • Privilégier le dépistage avant la cession,
  • Dépistage systématique à chaque introduction si le bovin n’est pas déjà connu NON-IPI,
  • Dans tous les cas, quarantaine stricte des animaux,
  • Attention aux veaux nés de mères achetées gestantes,
  • La BVD n’est pas inscrite au vice-rédhibitoire, remplissez un billet de garantie conventionnelle
Même si vous achetez des animaux déjà connus “NON-IPI”, une quarantaine à l’introduction est essentielle pour gérer le risque de virémie transitoire.

Les boucles préleveuses de cartilage

▶ Objectif = connaître dès la naissance le statut BVD de ses veaux nouveau-nés

 

  • Pour ne pas gâcher du temps et de l’argent à élever, nourrir et soigner un veau IPI qui n’a aucune valeur commerciale et qui propage le virus au troupeau …
  • Pour intervenir rapidement plutôt que subir les dégâts de la maladie = retards de croissance, avortements, échecs de traitements, mortalités, problèmes de reproduction, maladies des jeunes veaux …
  • Pour une plus-value commerciale dés le plus jeune âge :

▶ Vous êtes laitier et vendez des jeunes veaux = vous connaissez le statut avant la vente, l’acheteur n’a pas besoin de re-tester l’animal.

▶ Vous êtes allaitants et la manipulation des veaux est contraignante = vous prélevez en même temps que la pose des boucles officielles : gain de temps + statuts des broutards connus avant la vente.

▶ Plus d’informations, consulter le site : contrelabvd.com

La vaccination contre la BVD

Dans le cadre du plan d’éradication de la BVD, les vaccins restent des outils permettant de limiter les contaminations.

L’objectif commun des différents vaccins BVD est d’induire une « immunisation active » contre la BVD chez les animaux vaccinés, c’est-à-dire de provoquer la fabrication d’anticorps dirigés contre le virus par leur organisme. Ces anticorps permettent ensuite à l’animal de se défendre contre une éventuelle infection par la BVD.

Il existe deux types de vaccins BVD :

  • Les vaccins protégeant les femelles reproductrices contre l’infection transplacentaire des fœtus. Eux seuls permettent d’éviter la genèse de veaux IPI et de protéger le troupeau contre l’implantation du virus BVD dans le troupeau. Ils permettent également de réduire l’excrétion et les symptômes.
  • Les autres vaccins se limitent à réduire l’excrétion du virus BVD chez les animaux infectés transitoirement, et réduisent les symptômes provoqués par cette infection (notamment les vaccins respiratoires avec valence BVD). Ces vaccins ne présentent en général pas d’intérêt dans la gestion de la BVD à l’échelle de l’exploitation.

Une fiche technique « Vacciner contre la BVD ? » élaborée conjointement par la SNGTV et GDS France, vous explique l’intérêt de la vaccination contre la BVD, les différents vaccins disponibles, … Une grille d’auto-évaluation vous est proposée ; elle vous aidera à définir le niveau de risque d’introduction de cette maladie dans votre troupeau.

 

Télécharger la fiche technique « Vacciner contre la BVD ? » en cliquant sur l’image ci-dessous :

Les sondages sentinelles

▶ Objectifs : repérer une circulation récente

En cas de divagation estivale ou si vous avez un doute, vous pouvez prélever les animaux concernés et effectuer des recherches sérologiques (contactez votre vétérinaire et GDS au préalable).

Mesures de biosécurité

  • Soyez attentifs aux divagations : entretien des clôtures, réalisation de contrôles en cas de mélanges fortuits d’animaux,
  • Installez des double-clôtures en cas de voisinage à risque à côté de vos reproductrices pleines,
  • Nettoyage et désinfection du matériel d’élevage emprunté,
  • Mise en place d’un pédiluve pour les visiteurs.

Ces mesures de biosécurité vous protègent également contre d’autre maladie virale comme l’IBR par exemple.